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Photo du rédacteurAdrien chiapelli

L'architecture au service des ressources en eaux

Dernière mise à jour : 28 mars



Je m’amuse en ce dimanche 17 Juillet 2022 pour rédiger ce petit article afin de renseigner les intéressés.

Il pourra plaire ou en exacerber certains, mais je trouve important en tant que professionnel de l’espace, de renseigner sur les solutions positives, techniques, architecturales et paysagères qui existent afin de lutter contre l’accroissement années après années de ces épisodes de sècheresse. Mais quel peut être le lien entre la problématique de sècheresse et celui de l’imperméabilisation des sols ?


Alors que nos sources souterraines s’amenuisent, nous continuons à imperméabiliser les sols pour notre confort personnel, sans juger nécessaire de rendre l’eau à la terre avant de vouloir la canaliser pour l’évacuer dans nos eaux salées. En milieu urbains et ruraux, nous enrobons nos surfaces de parking et d’espaces publics de matériaux divers afin de répondre au confort individualiste de l’homme. Aujourd’hui encore, la nature nous rappelle à quel point nous ne sommes que de passage dans son espace et qu’il serait peut-être temps de lui accorder quelques gorgées d’eau saine pour sa terre.

Je suis, depuis plusieurs années, forcé de constater que la politique majeure d’aménagement des espaces publics ou de stationnement, se traduit encore aujourd’hui, en majorité par l’utilisation de matériaux imperméables et dont la canalisation des eaux pluviales ne cesse d’être utilisée à outrance.


Si l’imperméabilisation des sols, n’est, selon vous pas lié aux problématiques de sècheresse, je vous invite à lire une question très intéressante écrite par M. Carlo DI ANTONIO à M. le Ministre Philippe HENRY le 16 juin 2011, qui soulève les conséquences de l’imperméabilisation des sols en Europe.


Ou encore, un rapport de Janez Potočnik Membre de la Commission européenne, chargé de l’environnement, qui renseigne sur les lignes directrices concernant les meilleures pratiques pour limiter, atténuer ou compenser l’imperméabilisation des sols.

Mais pourquoi pas également le rapport intéressant du cabinet d’urbanisme « a’urba » concernant les enjeux et méthodes pour maîtriser l’imperméabilisation des sols.

Il s’agit-là d’informations, qui je l’espère, vous aideront peut-être à comprendre pourquoi imperméabiliser nos sols a une incidence directe sur le cycle de l’eau. Et les problématiques de sécheresse que nous rencontrons et que nous continuerons à rencontrer si nous n’arrêtons pas d’enrober sans aucunes réflexions, avec le cycle naturel des éléments.


C’est parce que cette politique où l’imperméabilisation devient la solution rapide, économique, et pratique, que je me permets de rédiger ces quelques mots pour démontrer que cette pratique n’est pas forcément inévitable. La différence de coût entre l’investissement et l’entretien, peut-être amenée à s’équilibrer si nous prenons le temps ensemble d’analyser, de comparer des solutions architecturales, matériels, Politiques, Economiques, Sociales, Technologiques, Ecologiques et Légales ( PESTEL) d’aménagements perméables.


C’est à travers mon métier et cette entreprise que je désire sensibiliser et accompagner les communes sur l’impact que peut avoir l’imperméabilisation de vos sols, que ce soit en milieu urbain ou rural. Mes compétences en tant qu’architecte pourrons vous accompagner dans vos démarches en effectuant une étude de faisabilité permettant d’étudier différentes variantes pour un seul et même espace. Ce contrat d’étude de faisabilité vous permettra d’obtenir une esquisse soigneusement dessinée selon vos recommandations ainsi qu’une étude économique de l’opération.


Je vous invite à prendre contact avec moi et l’entreprise Arcaé Architecte pour obtenir plus d’informations sur mes contrats et surtout sur les possibilités architecturales et paysagères que nous avons à porter de main.

Enrober notre territoire de matériaux sans raisonner intelligemment sur l’usage que nous faisons du lieu ne nous permettra pas de répondre aux problématiques.

Alors qu’une unité de passage de 2UP mesure 1.5m et qu’une voie de circulation mesure 4m, pourquoi somme nous amenés à enrober des milliers de m² sans se soucier des conséquences ?

J’ai conscience que certains de ces propos sont soumis à débats, et qu’ils ne seront pas en accord avec certains d’entre vous mais j’aime à dire qu’il faut de tout pour faire un monde et que le monde est fait de tout.

L’entreprise que je bâti ici, fait partie de ce tout, et je désire simplement vous accompagner pour dessiner et penser votre projet tout en servant une problématique qui touche tout un ensemble.

Façonnons ensemble le territoire et servons la nature tout autant qu’elle nous sert.

Merci de votre attention.


Bien Cordialement

CHIAPELLI Adrien




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